INTERVIEW Le Parisien 15 SEPTEMBRE 2020
Mon message est un témoignage empreint de passion et d’engagement envers la petite reine.
J’ai commencé le vélo à l’âge de huit ans car j’adorais partir sur les routes avec les copains et imiter tous les grands coureurs. Chaque sortie était pour moi synonyme de rêves et d’espoir.
Le cyclisme m’a appris la vie car c’est un sport où il faut savoir « se faire mal », être capable de se surpasser, mais également de profiter de la nature, des paysages… Chacun peut y trouver son intérêt.
Il m’a également permis de faire de belles rencontres : passionnés, bénévoles, amateurs, coureurs professionnels… Beaucoup sont devenu des amis aujourd’hui.
Interview du Parisien intégrale : https://www.leparisien.fr/societe/teo-bartuccio-un-cycliste-militant-qui-a-fait-de-la-securite-son-combat-15-09-2020-8384859.php
CHAQUE MOMENT COMPTE
Pendant toutes ces années, lorsque je montais sur mon vélo, je redevenais le petit garçon que j’étais. Le vélo a pendant très longtemps été une échappatoire de la vie de tous les jours.
Désormais, quand je monte sur mon vélo, mes rêves ont laissé place à la peur et à la tragique réalité des accidents de la route.
La démarche initiée vise à faire comprendre à tout le monde que la route se partage.
Ma démarche n’est aujourd’hui pas de condamner quiconque : pas plus les automobilistes que les autorités publiques.
L’objectif est de faire prendre conscience à tous les usagers de la route de la dangerosité de celle-ci.
Cela suppose également que, nous-mêmes cyclistes, soyons conscients qu’il est probablement nécessaire que nous changions certains de nos comportements.